La Nage Verte : trois âmes, une vague d’audace pour célébrer l’esprit marocain
Partager
Dans la douceur turquoise de la lagune de Dakhla, trois silhouettes s’élanceront bientôt sur une aventure hors du commun. Trois nageurs, trois passionnés, unis par une même énergie : celle du dépassement de soi et de l’amour du Maroc. Leur défi ? Parcourir 100 kilomètres à la nage pour célébrer le 50ᵉ anniversaire de la Marche Verte.
C’est le pari audacieux de Dino Sebti, Sébastien Deflandre et Nadia Ben Bahtane, trois amateurs d’eau libre qui ne nagent pas pour la gloire, mais pour le symbole. Après avoir traversé la lagune de Dakhla sur 25 kilomètres il y a deux ans, ils reviennent aujourd’hui avec un rêve encore plus grand : réaliser le tour complet de la lagune en quatre jours, du 3 au 6 novembre 2025, si la météo le permet.
Une aventure humaine avant tout
Ici, pas d’athlètes professionnels ni de médailles à décrocher. Ce défi, baptisé “La Nage Verte”, est avant tout une ode à la persévérance, à la solidarité et à la passion.
Les trois nageurs affronteront le vent, les courants, le froid et la fatigue. Mais derrière chaque mouvement, il y a une cause : celle de l’esprit marocain, fort, uni et résilient.
“Chaque coup de bras rend hommage à la foi et à la détermination du peuple marocain, qui a marché ensemble pour la liberté et l’unité”, confie Nadia Ben Bahtane.
Une célébration du corps et de l’esprit
“La Nage Verte” n’est pas qu’une épreuve sportive — c’est aussi une méditation en mouvement, un dialogue entre le corps, la mer et l’histoire.
Pour Nadia, seule femme du trio, ce défi incarne la puissance du féminin dans l’endurance et la foi. “Nager, c’est se reconnecter à soi. Dans l’eau, on trouve le silence, la force et la vérité”, dit-elle avec émotion.
Au-delà de la performance, cette traversée devient un rituel de gratitude : gratitude envers la nature, envers la vie, et envers ce Maroc qui inspire le courage et la fierté.
Quand le sport devient hommage
Le 6 novembre, jour symbolique de la Marche Verte, les nageurs toucheront le rivage sous les applaudissements du public. Une arrivée qui résonnera comme un écho de 1975 : celui de la paix, de l’unité et de la détermination.
Dans un monde pressé et numérique, leur aventure rappelle l’essentiel : l’humain, la persévérance, et la beauté du collectif.
“Rien n’est gagné d’avance. C’est un combat contre les éléments, mais aussi contre soi-même. Et c’est ce qui rend chaque nage si belle.”
Dernièrs Actualités





