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Aïta marocaine, un art vénérant l'amour et la vie

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Avec le temps qu’on a devant soi, profitons-en pour nous plonger dans la nostalgie du patrimoine musical marocain. Cette fois-ci, nous allons découvrir l’art ancestral de l’Aïta. Malgré toutes ces vagues de musique qui dominent la scène, l’Aïta a toujours sa place. Signifiant littéralement “le cri”, “l’appel”, l’Aïta a rythmé la vie des populations rurales lors des célébrations, des fêtes et des moussems. Mais pas seulement, car l’Aïta, qui est à la fois un cri d’amour, d’espérance et d’appel au dépassement de soi, a revêtu, à une certaine époque de l’Histoire du Maroc, un caractère revendicatif d’opposition et de résistance. À cet égard, plusieurs figures légendaires et mythiques ont illustré à merveille des faits historiques, par leurs chants et paroles caractérisés par des rythmes joyeux et entraînants.


Une véritable source de bonheur où des voix féminines et masculines nous transportent à travers plusieurs régions du Maroc : Safi, Casablanca, El Jadida, Beni Mellal, Khouribga, Kénitra… chantant l’amour, la beauté et dénonçant parfois l’injustice. L’art de l’Aïta reste aujourd’hui un patrimoine culturel et historique bien vivant. Le son des bendirs, de nouaqesses, de Loutar ou du violon portent les voix des cheikhates et chioukhs à nos oreilles avec des mélodies et des chants propres à chaque type d’Aïta que vous découvrirez dans les prochains numéros.
Et pour vous nourrir et vous inspirer de l’Aïta, voici une belle sélection musicale des « ayoutes » à écouter :
« Hajti Fgurini » de Kharboucha : Cheikha Kharboucha, une icône de la musique populaire marocaine « Aïta». Dans les plaines de Doukkala-Abda, cette femme du 19ème siècle se distingua par sa voix puissante. Dans ses ayoutes, elle dénonça autant la tyrannie du pouvoir colonial français.

https://www.youtube.com/watch?v=xvQ7gTp2CKg

« Ayli Ayli » de Hajja Hlima : On l’a toujours nommé « Cheikha discrète ». Hajja Hlima représente une référence incontournable de l’Aïta. Vous allez certainement vous poser la question pourquoi chante-t-elle la même playlist depuis ses débuts ? Tout simplement, cette grande passionnée est convaincue que les premières amours sont éternelles.

https://www.youtube.com/watch?v=jmgEmPB3mQk


«Yla Chaftou Laghzal » de Fatna Bent L’houcine : Originaire de Sidi Bennour, il s’agit de l’une des figures emblématiques de l’Aïta, qui a développé sa passion dès son jeune âge. Elle a enrichi le patrimoine musical marocain, grâce à son répertoire riche constituant aujourd’hui une véritable école de l’Aïta.

https://www.youtube.com/watch?v=SSo3Fo-MRwY


Animez votre quotidien comme je le fais, et voyagez à travers cet art poétique et musical de l’Aïta. Un bel héritage que nous allons découvrir davantage dans les prochains numéros.
A très vite !

 

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