Close

Specials

Fatima Zahra El Ibrahimi : Icône de la jeunesse marocaine

Specials

Fatima Zahra El Ibrahimi que nous connaissons tous sous le nom de Sonbola a bercé notre enfance et représente une véritable icône de la jeunesse marocaine née dans les années 90. Cet enfant prodige est aujourd’hui une femme accomplie, généreuse et inspirante qui continue à partager des ondes positives et de magnifiques messages de bonté et d’espoir. Je peux clairement dire qu’il s’agit d’une belle âme qui illumine toute personne qui la rencontre et je suis très heureuse de pouvoir vous inviter à la découvrir davantage grâce à cette interview confidence.

Peux-tu nous raconter ton meilleur souvenir d’enfance ?

J’ai eu une enfance magnifique pleine de beaux souvenirs. Et là, deux souvenirs me viennent en tête : le premier remonte aux jours où je comptais les étoiles avec mon père, notamment lorsqu’il y a eu une coupure d’électricité pendant la nuit. C’est un rituel que j’adorais faire avec mon père. Le deuxième, on m’a offert mon premier violon à l’âge de 12 ans. Je partais au conservatoire pour apprendre le solfège. L’instrument, le fait de le porter sur mon dos, l’atmosphère artistique qui régnait au sein de l’institut, avec ses sons, ses couloirs, tous ces éléments contribuaient à former un monde magique pour moi.

Est-ce que le théâtre te manque ?

Le théâtre et la scène me manquent énormément ! J’ai passé mon enfance à jouer dans des pièces de théâtre avec de grands acteurs, et bien sûr à jouer dans de nombreux spectacles pour enfants partout au Maroc. L’interaction des spectateurs, les enfants, les parents, tout cela me manque énormément. J’espère qu’un jour je reviendrai au théâtre en y apportant une nouvelle contribution. Les coulisses me manquent aussi : les répétions, les costumes, le maquillage… c’est vraiment une expérience magnifique, j’ai toujours adoré les coulisses de l’art en général. 

Un secret de grand-mère à partager avec nous ?

Ma grand-mère maternelle m’a appris beaucoup de choses, parmi lesquelles le fait de faire les choses discrètement. Si tu veux que tes projets aboutissent, il est important d’être discret. Et même le prophète Mohamed que la paix et la bénédiction d'Allah soient sur lui avait dit de s’aider par le secret (al kitmaan), pour réaliser ses projets.

La CoVID pour toi ?

La CoVID pour moi, c’est surtout une leçon. Parce que nombreuses sont les personnes qui ne sont toujours pas satisfaites de ce qu’elles ont.  Cette crise nous a privés de nos droits les plus ordinaires. Le fait de sortir librement, rencontrer les personnes qui comptent pour nous, recevoir ou donner de l’amour, ce n’est plus évident comme avant. C’est pourquoi, il faut toujours remercier Dieu pour toute chose simple. Mais je garde toujours espoir que ce virus sera totalement éradiqué et que la vie reprendra son cours.

Est-ce que tu as réalisé quelques rêves de ta checklist ?

J’ai réalisé plusieurs de mes rêves et ce, quand j’étais petite : j’ai chanté, dansé, joué, je suis passée à la télévision, les gens m’ont adoré, j’ai révélé mon talent… mais le rêve qui me tenait vraiment à cœur, quand je partais à 2M pour tourner, c’était de voir des enfants qui me ressemblent passer aussi à la télévision. En effet, je trouvais toujours de beaux enfants, ayants un niveau supérieur au mien, et qui étudiaient dans des écoles prestigieuses, alors que moi, j’étudiais dans une école publique. Franchement, il n’y avait jamais de problèmes, les enfants étaient adorables, nous étions tous innocents. Mais je voulais voir des enfants qui me ressemblent passer sur l’émission. Et effectivement, au cours de la première année du programme « SANABIL », on a pu faire passer 190.000 enfants issus de quartiers populaires. Et du coup, on a atteint notre objectif. C’est ma plus grande réalisation, et j’en suis très fière !

C’est quoi ton secret pour toujours être de bonne humeur et souriante ?

Pour être toujours de bonne humeur, il faut avoir de la gratitude envers Dieu et pour tout ce qu’on a. Certes, parfois, il est difficile d’être de bonne humeur, par contre le sourire ne me quitte jamais, surtout quand je suis avec les gens. Un geste que j’ai appris grâce à mes parents. Le sourire montre que tu es quelqu’un de bien, que tu es bien éduqué. C’est très important pour moi de mettre les gens à l’aise et d’être toujours souriante. C’est une façon de faire plaisir aux gens.

Au de-là de l’acting, y-a-t’il des passions que ton public ignore jusqu’à présent ?

J’ai toujours détesté la science, les maths et j’ai toujours apprécié la littérature et les arts. J’adore écrire des scénarios et concepts, j’adore chanter, j’aime beaucoup faire de la réalisation, c’est vraiment une passion pour moi. Aussi, ce qui me passionne incroyablement, c’est le subconscient humain. Je l’ai étudié informellement en visionnant des vidéos, en lisant des livres, et même en participant à des formations en ligne. Et vraiment le fait d’être Inshaalah coach et aider les gens, surtout ceux qui ont des problèmes psychiques, me ferait vraiment plaisir. J’adore tout ce qui est spiritualité, développement personnel, coaching… c’est un domaine que je voudrais poursuivre.

Ta journée idéale ?

Ma journée idéale, c’est de me réveiller avant l’aube, de faire ma prière, de faire ma méditation. J’adore regarder le soleil, surtout à l’aurore. Cela me donne beaucoup d’énergies positives. Après, j’adore partir faire du jogging à la plage, voir mes amis, les personnes que j’aime. Et bien entendu, j’adore la nourriture !

Comment te sens-tu quand quelqu’un te reconnait dans la rue et viens te parler ?

Quand quelqu’un me reconnait dans la rue et vient me parler, je sens que c’est un membre de la famille. Parce que la façon avec laquelle les gens me parlent, c’est comme s’ils me connaissent très bien, ils ont passé avec moi une période de leur vie et je trouve ça tellement magnifique. J’ai l’impression d’avoir de la famille partout au Maroc, c’est formidable !

Qu’est ce qui t’a mené vers la création de contenu sur Instagram ?

Franchement, je ne prenais pas très au sérieux Instagram, mais j’ai reçu beaucoup de messages où ils me disent : « Fatimazahra, tu nous manques, tu fais quoi, il faut qu’on garde contact…) ». Donc j’ai commencé à poster que des photos, et puis, petit à petit j’ai commencé à poster aussi des vidéos. Et les gens qui me suivent m’ont beaucoup aidé, parce qu’ils me proposent des idées géniales.

Où puises-tu ton inspiration journalière ?

Ce qui m’inspire vraiment est de me réveiller tôt et de voir le lever du soleil. Il y a aussi un exercice que je pratique souvent, qui s’intitule, « Gratitude journaling ». Chaque matin, je note 10 choses pour lesquelles je suis reconnaissante. Et vraiment ça m’inspire, je mets de la musique avec, je commence à écrire, ensuite je lis à haute voix ce que j’ai écrit, et ça me rend heureuse. A part ça, il y a le sport, la méditation, la nature. En fait, ce sont les petites choses et les petits plaisirs qui m’inspirent réellement.

Cela fait plusieurs années que ton compte Instagram grandit, comment réussis-tu à rester motivée pour créer du contenu au quotidien ?

Franchement, je ne suis pas vraiment motivée pour créer du contenu chaque jour, c’est une corvée ! D’ailleurs, je tiens à saluer tous les bloggeurs et influenceurs qui travaillent avec acharnement chaque jour. . Bravo !

Pour moi, Instagram c’est une plateforme qui m’aide à rester en contact avec la famille avec laquelle j’ai grandi partout au Maroc. J’utilise ce réseau social pour recevoir et donner beaucoup d’amour. Après, oui, j’adore créer du contenu, je suis une passionnée de l’art du cinéma, de l’image etc. J’essaye donc de créer du contenu avec mon téléphone. J’adore ça, mais je ne peux pas le faire au quotidien.

Des projets en cours ou à venir ?

Oui, j’ai des projets en cours à la télévision, mais que je ne peux pas spoiler pour le moment.

As-tu un rêve que tu souhaites réaliser et qui ne s’est pas encore concrétisé ?

J’ai un rêve que souhaite concrétiser. C’est un concept télé que j’ai écrit en 2009 ou en 2010. Mon rêve est de réaliser les rêves des enfants dans le monde arabe.

As-tu une idole ?

Franchement, je connais de nombreuses personnes que j’apprécie beaucoup, mais mes idoles restent mes parents. Parce que j’apprécie la manière avec laquelle ils m’ont élevé. C’est grâce à eux que je suis la personne que je suis maintenant. C’est eux qui m’ont inculqué ces principes, alors qu’ils étaient des gens simples, (Wlad Chaab). L’amour qu’on m’a donné depuis que j’étais petite, la manière dont ils ont tout fait pour réaliser mes rêves, ils se sont battus. Ils ont perdu beaucoup d’argent pour que je puisse arriver à mes fins.

 

 

 

Interviews

Fehd Benchemsi : l'ambassadeur de la musique Gnaoua à Los Angeles

Cet artiste aux multiples facettes n’est plus ...

Le Fassicule, quand humour et sciences font bon ménage

Hakim Bennani AKA Le Fassicule nous divertit depuis des ...

Mehdi Nassouli : l'étoile montante de la musique Gnaoua

Mehdi Nassouli est un artiste marocain aux nombreuses ...

Samy Snoussi entre art et urbanisme

  Samy Snoussi, ce créatif franco-marocain dont ...

Tous les interviews

Derniers Articles

Generic placeholder image
Le Maroc invité d'honneur du Salon Gourmets de Madrid

Du 22 au 25 avril 2024, le Royaume du Maroc participera ...

Generic placeholder image
Le Lift Pro de Chanel : un effet peeling bluffant

Inspiré des peelings professionnels du visage, LE ...

Generic placeholder image
UB40 fête ses 45 ans de carrière à Jazzablanca !

Le groupe iconique se produira en soirée ...

Generic placeholder image
Les Gazelles sur les starting-blocks

Après Nice vendredi, c’est désormais au ...

Generic placeholder image