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Fehd Benchemsi : l'ambassadeur de la musique Gnaoua à Los Angeles

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Cet artiste aux multiples facettes n’est plus à présenter. Fierté marocaine tant au niveau de l’acting que de la musique, sa contribution au patrimoine culturel marocain s’étend au de-là de nos frontières. Ainsi Fehd Benchemsi représente le Maroc et sa tradition musicale Gnaoui aux quatre coins du monde et notamment aux Etats Unis où il est installé. Interview exclusive sur InSecret Lifestyle &Trends avec cet artiste d’exception.

D’où vous vient cette passion pour la musique Gnaoua ?

Cette grande passion pour La musique Gnaoua s'est faite en deux étapes. D’abord la passion pour Le gembri que j’ai découvert avec ma mère (paix à son âme), quand j’étais jeune. Dans la voiture, on écoutait beaucoup Nass El Ghiwane et Jil Jilala et ça a commencé de là. La musique Gnaoua quant à elle, est entrée dans ma vie dans Les années 90, en 95 ou 96. J’avais découvert un morceau des rockstars anglaises Jimmy Page & Robert Plant avec maâlem Brahim El Belkani et j’avais adoré. Aussi, j’avais un groupe de percussion qui s’appelait les Purple DoLphins, où on avait un jeune mâalem d'Essaouira qui jouait avec nous. C’est ainsi que tout a commencé.

Est-ce que la musique Gnaoua traditionnelle a évolué à travers le temps ?

La musique Gnaoua traditionnelle est en perpétuelle évolution, sans compter la génération d’aujourd’hui. Si l’on prend les anciens enregistrements des mâalems des années 70 en comparaison avec les enregistrements des mâalems d’aujourd'hui, il y a une différence flagrante. Les grands mâalems d'aujourd'hui ont débuté dans les années 80 et on peut clairement entendre la différence. Le son s’affine au fil du temps. Au départ, il était très africain, il s’agissait plus d’une déclamation que d'un chant avec guembri minimaliste. Aujourd’hui, le chant est devenu omniprésent, les notes ont aussi évolué et sont jouées plus finement. Aussi d’autres notes se sont rajoutées créant un son plus mélodieux. Les gnaouas d’aujourd’hui sont influencés par d’autres musiques quoique cela reste traditionnelle bien évidemment.

Vous préférez être acteur ou musicien Gnaoui ?

Je ne peux pas répondre à cette question, mais je dirai les deux. Cela me procure autant de plaisir d'être sur scène que sur un plateau de tournage.

Est-ce que le trac de la scène est diffèrent du stress du tournage ?

C’est complètement diffèrent, le trac de la scène est très présent Lors du début de la prestation. Le trac des loges est obligatoire Je dirais même qu'il est même essentiel. Mais il s'arrête au bout des 30 premières secondes et peut durer jusqu’aux deux premières minutes. Cependant, une fois la première note du chant ou du guembri lancée, et que tout marche bien, il n’y a plus de trac et on profite. Le trac du plateau est quant à lui différent. C’est davantage une appréhension chaque fois qu’une nouvelle scène est filmée et bien entendu le trac de la première journée de tournage. Mais si l’on doit comparer entre les deux tracs, celui de la scène est plus fort parce qu’il n'y a pas le choix de recommencer en cas de fausse note, le public l’a déjà entendu. En plateau, nous avons toujours l’option de recommencer la scène.

Nous avons vu votre projet musical KHALI MBARA avec Mehdi Nassoulî, dans un clip en plein confinement, pouvez-vous nous en parler davantage ?

KHALI MBARA est un projet 100% réalisé à distance, c’était super de travailler avec Mehdi. Mais la réalisation du projet était très dure, les gens devaient se filmer avec des téléphones portables pour garder la même qualité. On voulait des vidéos en paysage et après une longue attente, quelques uns nous les envoyaient en portrait et il fallait donc relancer et attendre sachant qu’il y avait 40 personnes dans ce clip. Cela a représenté beaucoup de travail, mais nous sommes satisfaits du résultat et c'était une belle expérience.

Pouvez-vous nous parler de vos projets à venir ?

Il y a toujours des projets. S’il n’y en avait pas, cela serait un problème. Je travaille actuellement sur un projet de film et un projet d’album qui ne sont pas encore signés et dont je ne peux pas vous parler pour l’instant. Cependant il existe des projets musicaux dont je peux vous parler et je lance par la même occasion un appel à la candidature. Je suis en train de chercher deux chanteuses américaines de gospel installées entre Casablanca et Marrakech pour reprendre exactement le même projet que j’avais réalisé aux États-Unis. Pour le moment je suis au Maroc pour un petit moment, j’en profite pour faire une formation ici aussi et faire des clips.

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