Close

Specials

KENZOFTRAVEL ou l'amour du Yoga

Specials

Kenza Bennis alias @Kenzoftravel est une influenceuse voyages qui, au travers de sa vie, s’est trouvée une passion pour le yoga qu’elle partage avec sa communauté. Après avoir obtenu sa certification, elle décide d’organiser des séances yoga à distance durant la période de confinement. Aujourd’hui, nous découvrons Kenza Bennis, son histoire et son amour du Yoga.

Peux-tu nous raconter ton histoire ?

J’ai eu une enfance avec une santé très fragile et deux maladies chroniques. Je n’avais jamais la force ni l’énergie ou la capacité de faire du sport, je n’en ai donc pas fait étant enfant. D’ailleurs Au collège et au lycée, j’en étais dispensée. J’étais un peu déconnectée de mon corps et simplement en train de vivre une vie où je me battais contre mes douleurs et mes maux. Jusqu'à ce qu’un jour, je découvre le Yoga par pur hasard, et que je l’essaye. C’est là que je me suis reconnectée à mon corps, ou j’ai senti que celui-ci pouvait bouger, qu’il avait besoin de moi, qu’il avait besoin que je prenne du temps pour l’étirer, pour me connecter à mon corps, pour le connaître surtout. C’est ainsi je suis devenue addict au Yoga.

Qu’est ce qui t’a mené vers le yoga ?

Le yoga a une influence sur moi. En fait, le stress accentue les symptômes de ma maladie.  Il faut donc absolument que je le gère, que j’arrive à contrôler mes émotions, à être consciente de ce qui se passe, pour bien me protéger contre le stress qui est mon ennemi. Le yoga m’a permis d’y arriver, de retrouver un certain équilibre entre mon corps physique et mon corps émotionnel, pour être tout le temps connectée en pleine conscience, pour savoir ce qui se passe et surtout contrôler mes émotions et mon niveau de stress avec la respiration. Le yoga me permet également de stimuler tous mes organes internes, notamment ma glande thyroïdienne à travers ses différentes postures.

Peux-tu nous expliquer ce que tu ressens après tes séances de yoga ?

Je me sens bien tout simplement. Je suis en constante la recherche d’une paix intérieure que je retrouve après une bonne séance de yoga. J’y trouve détente et apaisement, je sens que mon corps est léger, revigoré et en plein équilibre. C’est ce qui me motive à partir et à faire ce cours tous les jours.

Tu crées du contenu relatif au yoga depuis un certain temps, peux-tu nous en parler ?

Par pur hasard, j’ai fait ma certification au mois de février 2020, c’était juste avant le Corona Virus. En rentrant, nous avons été confinés et le seul moyen pour moi de d’aider les gens, c’était de donner des lives sur Instagram et de les guider dans le cadre de séances de Yoga débutant. Ainsi, ils pouvaient essayer et explorer ce monde du yoga tout en se sentant accompagnés, et pas seul dans cette période pleine d’angoisse et d’incertitudes. J’ai vécu cette expérience comme cadeau de ciel, parce que cela m’a permis de partager et d’enseigner quelque chose qui m’a fait beaucoup de bien dans ma vie. Enfin après ma formation, j’ai pu faire bénéficier d’autres personnes et voir l’effet du yoga sur eux. Ceci me nourrit énormément l’esprit et le cœur.

Depuis le début du confinement, nous avons pu assister à plusieurs séances yoga avec toi et ce projet continue de grandir, comment vis-tu cette expérience ?

Le programme s’appelle Yoga sans frontières, c’est un programme qui me permet de me connecter avec les gens sur l’application ZOOM, pour faire des vidéos conférences, rentrer en contact avec eux, les voir pratiquer, les guider à distance, de chez eux sans bouger. Il y a des gens qui sont expatriés dans d’autres pays qui prennent mes cours, ce qui prouve que l’on peut faire du yoga partout ! Depuis que nous avons a été déconfinés, je donne des cours dans un co-working space en terrasse, pour respecter les mesures sanitaires. Je compte continuer à enseigner un peu partout dans le monde, sans frontières, pour retrouver cette liberté que nous offre le Yoga.

Quel conseil donnerais-tu à une personne qui souhaite trouver un équilibre dans sa vie ?

C’est d’abord de se le mettre en priorité et organiser sa vie. Il faut être en contrôle de sa vie, ne pas se laisser contrôler ou se laisser subir les expériences ou les événements de la vie. Ne pas suivre les événements mais organiser sa journée en fonction de notre propre programme. Par exemple, on sait que dans une journée, pour retrouver un équilibre, il nous faut une petite activité physique, un bon régime alimentaire, un bon sommeil et donc des heures de sommeil bien précises. A un moment de la journée, on fait quelque chose qui nous procure du bonheur, donc  une passion, un hobby, une bonne relaxation avec une séance de méditation de préférence, pour vraiment juste se connecter  à nous-mêmes, à notre respiration. A force de le vouloir, de se mettre comme objectif qu’on veut retrouver un certain équilibre, on y arrive. Ceci en mettant en place toutes ces choses qui sont les principes même du yoga : une bonne relaxation, une bonne activité physique, un bon régime alimentaire, un bon rythme de sommeil, une bonne respiration et surtout, la pensée positive. Il faut voir le bon côté dans chaque chose de la vie, parce que chacune a du bon et du mauvais. Le fait de choisir et de voir le coté positif de chaque chose nous permet de rester dans une pensée positive constante.

Tu nous montres souvent le livre « The Mastery of Love » sur Instagram, peux-tu nous parler de ce livre ?

C’est un livre qui parle de l’amour, pas de l’amour romantique qu’on connaît, mais c’est davantage l’amour inconditionnel qui nous unit tous. Dans la vie, c’est soit on est dirigé par l’amour, soit par la peur. Quand on dit peur, on dit angoisse, on dit anxiété, stress, et quand on dit amour, on dit joie, gratitude et bonheur. Donc, plus on se concentre à remplir notre cœur d’amour inconditionnel, de l’amour universel qui nous unit tous, l’amour de notre créateur et de notre divin, on remplit notre cœur d’amour et on n’attire que les choses positives. On n’est pas à la recherche de l’égo, mais plus dans le partage et dans l’union.

As-tu un rêve que tu souhaiterais réaliser et qui ne s’est pas encore concrétisé ?

Mon rêve que je souhaite concrétiser, c’est de contribuer au changement de mon pays, le voir se développer, voir la mentalité s’améliorer et être acteur de changement. Hamdolah, je pense que je le suis déjà.

Un mot de fin ?

Le mot de la fin serait aimez-vous. Je veux que tout le monde ressente cet amour propre, parce que plus on s’aime, plus on a d’amour à donner autour de nous. Plus on est bon, plus on devient meilleur et on devient un meilleur acteur dans notre univers. On peut donc apporter une meilleure contribution et avoir un meilleur impact. Be the change you want to see in the world.

Comment faire pour assister à des séances yoga en ta compagnie ?

Pour assister à des cours avec moi, je prends les rendez-vous sur Instagram dans le cadre de Yoga sans frontières. C’est un lien zoom que je partage avec la communauté et donc c’est des cours presque quotidiens. Sinon je donne des cours dans un co-working space à Casablanca qui s’appelle TARTAR Colors en plein air et ça se passe chaque mardi et jeudi à 19h en coucher de soleil.

Interviews

Fehd Benchemsi : l'ambassadeur de la musique Gnaoua à Los Angeles

Cet artiste aux multiples facettes n’est plus ...

Le Fassicule, quand humour et sciences font bon ménage

Hakim Bennani AKA Le Fassicule nous divertit depuis des ...

Mehdi Nassouli : l'étoile montante de la musique Gnaoua

Mehdi Nassouli est un artiste marocain aux nombreuses ...

Samy Snoussi entre art et urbanisme

  Samy Snoussi, ce créatif franco-marocain dont ...

Tous les interviews

Derniers Articles

Generic placeholder image
Le Maroc invité d'honneur du Salon Gourmets de Madrid

Du 22 au 25 avril 2024, le Royaume du Maroc participera ...

Generic placeholder image
Le Lift Pro de Chanel : un effet peeling bluffant

Inspiré des peelings professionnels du visage, LE ...

Generic placeholder image
UB40 fête ses 45 ans de carrière à Jazzablanca !

Le groupe iconique se produira en soirée ...

Generic placeholder image
Les Gazelles sur les starting-blocks

Après Nice vendredi, c’est désormais au ...

Generic placeholder image