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L’incroyable histoire de Rabii Skalli

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Ce jeune talent marocain, passionné par son art a très vite conquis le public marocain à travers ses différents passages à l’écran. Cette année, nous le retrouvons dans la série ramadanesque « Yaqout wa Anbar » sur la chaîne Al Aoula. Découvrons l’acteur Rabii Skalli et son incroyable histoire en exclusivité sur InSecret.

Tu joues dans la série à succès « Yaqout wa Anbar » du mois de Ramadan, peux-tu nous parler du tournage et des difficultés auxquelles tu as été confronté ?

Le tournage s’est très bien passé, l’équipe était super parce que nous avions tous fait une première lecture avec la prod’ avant de commencer. On a pu découvrir nos personnages respectifs et poser nos questions au réalisateur ainsi qu’aux scénaristes. Nous avions également notre coach pour éviter d’avoir une quelconque difficulté une fois en tournage. Après il ne reste plus que les questions d’interprétation et de remise en contexte puisque nous filmions toutes les scènes d’un décor avant de passer au suivant. Il faut aussi savoir que tous les autres membres du casting sont lauréats de l’ISADAC (Institut Supérieur des Arts Dramatiques et d’Animation Culturelle), ce qui n’est pas mon cas. Mais j’ai fait de mon mieux pour m’intégrer et d’en apprendre un maximum, et Al-Hamdoulilah tout s’est bien passé.

Le rôle d’El Ghali que tu interprètes était-il celui que tu souhaitais jouer ?

Lorsque la casteuse m’a contacté, elle m’a simplement proposé de venir aux locaux de la boîte de production Disconnected pour rencontrer le réalisateur aux vues d’un projet. J’y étais assez rapidement et j’ai été présenté à Mohamed Nesrat, que je rencontrais pour la première fois. En quelques minutes seulement et sans réellement finir le casting, il a ressenti que j’étais la bonne personne pour jouer le rôle de El Ghali, le premier rôle.

Cette série reprend des sujets sociaux forts avec des personnages qui ont des histoires impactantes. Quel personnage t’a le plus touché ?

Tous les personnages sont spéciaux et conduisent des messages puissants. Forcément je me sens davantage touché par le personnage d’El Ghali parce que j’ai dû m’identifier à lui et à ses difficultés. Surtout dans la seconde partie où il va apprendre la vérité de ses origines, et que ses parents ne sont pas ses parents biologiques. Ça a été très difficile pour moi de sortir de l’état émotionnel dans lequel j’ai dû me mettre pendant le tournage, c’est assez déroutant. Son histoire m’a beaucoup touché ainsi que celles d’autres personnages. Hammouda par exemple, lorsqu’il se droguait encore, mais je pense que les personnages qui ont subi le plus de mal sont El Ghali et Yaqout.

Qu’est ce qui t’a poussé à vouloir de devenir acteur ?

Je m’intéresse à l’art de manière générale, j’ai même commencé à dessiner tout petit. Ça m’est donc venu très naturellement, c’était une passion. En classe par exemple, j’imitais toujours mes camarades et mes professeurs. Je participais aux pièces théâtrales également. D’ailleurs, petite anecdote, lors d’un spectacle de fin d’année, j’ai dû remplacer un camarade malade dans l’une des pièces de théâtre programmées et j’ai été repéré par un parent qui était réalisateur. Malheureusement je n’ai pas pu y donner suite car ma grande sœur lui raccrochait au nez lorsqu’il appelait, de peur qu’il me vole (haha). Mais cette histoire a laissé des traces et en grandissant j’ai continué à avoir une petite étincelle qui m’a finalement poussé à faire mes premiers pas dans le domaine.

On aimerait vraiment connaître ton parcours et ton histoire. Peux-tu nous la raconter ?

J’ai joué mon premier court-métrage en 2004 avant même de réellement faire du théâtre et c’est ce qui m’a fait mordre à l’hameçon. Au point d’avoir fini le tournage et de tout de même être resté avec l’équipe de tournage pour comprendre leurs mécaniques et en apprendre davantage sur le métier. J’ai ensuite cherché à savoir comment devenir acteur et la phase qui revenait le plus souvent c’est qu’il fallait que j’étudie le théâtre. Malheureusement à l’époque, je ne pouvais pas m’inscrire à l’ISADAC qui se trouve à Rabat et y passer 4 ans. Je devais étudier à Casablanca et y travailler pour des raisons familiales. J’ai donc fait des ateliers de théâtre à l’Association Ali Zaoua de Nabil Ayouch, j’y ai passé 3 ans avec le professeur Zouheir Ait Benjeddi qui m’a poussé à avancer, acquérir les bases du théâtre, etc. C’est lui qui m’a d’ailleurs conseillé de passer des castings. J’en ai passé énormément et je cherchais toujours à savoir lorsqu’il y en avait. J’allais aux boîtes de production même lorsqu’il n’y en avait pas. On aurait même cru que j’y travaillais tellement j’y passais du temps (haha). J’ai commencé à être sélectionné pour des petits rôles et lorsque tu commences à travailler de façon récurrente avec certaines personnes, le bouche à oreille fait vite son chemin, jusqu’à décrocher ce premier rôle avec Disconnected.

Des projets à venir ?

J’ai étudié l’infographie et j’au longtemps travaillé dans une entreprise de textile avant d’entamer ma carrière professionnelle d’acteur. J’ai donc beaucoup de connaissances et de pratique relatives au imprimés, tissus et matières. J’ai d’ailleurs travaillé avec de nombreux designers dont Yassine Morabit, Amine Bendriouich, etc. J’ai donc créé ma marque de vêtements « Sa9azo ». Le nom vient d’un terme que j’avais utilisé dans l’une de mes vidéos sur les réseaux sociaux et qui a eu beaucoup d’écho. Si maintenant on m’appelle souvent El Ghali, avant on m’appelait « Sa9azo ». Le concept du lancement était de sortir des sweats qui parodient des logos internationaux, et en faire une réadaptation marocaine. Les prix sont très abordables également car je souhaite que tout le monde puisse avoir des habits de qualité et qui soient design.

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