Pourquoi les larmes nous font du bien ?

Par El kadiri Mohamed Publié Vendredi 11 Décembre 2020 - 11:24

Healthies

Quand on traverse une très mauvaise période, on nous dit souvent "Pleure un bon coup, ça ira mieux !". Par réflexes ou par émotions, pleurer s’opère dès la naissance. Mais en fonction de l’âge, du sexe, de la culture et de l’environnement familial, le phénomène varie. D’un point de vue psychologique, les larmes ont de nombreux avantages. Mais quels sont-ils exactement ?

Pleurer pour adoucir les douleurs

Saviez-vous que les larmes contiennent une protéine nommée l’opiorphine ? Il s’agit d’un antidouleur et antidépresseur naturel isolé dans la salive humaine découverte il y a une dizaine d’années par des chercheurs de l’Institut Pasteur. Les recherches se poursuivent actuellement pour identifier cette présence d’opiorphine dans les larmes.

Pleurer pour exprimer son désarroi

Au début de la vie, un bébé pleure. C’est un signal de détresse, la manifestation d’un mal être ou d’une angoisse. La mère interprète ses pleurs et apporte la consolation nécessaire pour essayer de faire disparaître la souffrance. Les pleurs sont à la frontière du corporel et du psychique. Une fois que le langage permet la communication, le statut des pleurs est différent.

Pleurer pour retrouver son équilibre émotionnel

Fondre en larmes est l’expression d’une émotion aussi naturelle qu’incontournable dans une vie. Les larmes résultent d’un trop plein intérieur, comme quelque chose qui déborde de soi. Elles peuvent apaiser la détresse et faire revenir le corps à l’équilibre, celui d’avant les pleurs.

Pleurer pour enfin lâcher prise

Pour arriver à lâcher-prise, les pleurs peuvent s’avérer être un passage nécessaire. Tout ce que nous vivons laisse des cicatrices en nous. Pour certains, elles sont encombrantes, pour d’autres pas du tout. Pleurer pour atteindre un certain lâcher-prise peut amener à rendre moins douloureuse une certaine tristesse, à l’apprivoiser et à la ranger.

L’expérience des pleurs peut donc pousser à prendre du recul et à réfléchir, en essayant d’en comprendre les raisons.