Facebook

SOCIÉTÉ

Réforme de la Moudouwana : le rôle des médias et de la communication

SOCIÉTÉ

Mercredi dernier, l’association Les Impériales et l'Union des Agences Conseil en Communication (UACC) ont conjointement organisé un événement d'une importance capitale pour le paysage sociétal marocain. Au cœur de cet événement, une table ronde exclusive a captivé l'audience en explorant le rôle décisif de la communication dans la promotion des droits familiaux, sous le thème intrigant : "Quels rôles pour la communication, le marketing, les médias et le digital dans la promotion de la Moudawana au Maroc?"

La discussion exclusive a réuni des professionnels éminents de la communication et des médias, animée par Monsieur Anouar Sabri, le président fondateur de l’association Les Impériales. Parmi les participants éminents figuraient l'écrivaine et journaliste Sanaa Al-Aji, Hind Khattir, directrice de la communication au sein de la Société Générale Maroc, et Aissam Fathya, le directeur général de Kenz Média, ainsi que le vice-président du groupe Les Impériales.
Monsieur Anouar Sabri a introduit la discussion en soulevant des questions fondamentales sur le rôle des médias et des professionnels dans la révision du code de la famille. Il a plaidé pour une vision novatrice, envisageant le code de la famille comme une marque nécessitant une promotion citoyenne. La discussion s'est ensuite orientée vers la manière dont les médias pourraient contribuer aux campagnes de sensibilisation concernant les sections cruciales du nouveau code.

Sanaa Al-Aji : Pour un engagement médiatique à long terme

Sanaa Al-Aji, éminente journaliste présente lors de la table ronde, a souligné avec conviction que le code de la famille n'est pas simplement le sujet d'une campagne de communication éphémère. Selon elle, c'est un projet sociétal nécessitant des années d'engagement, de promotion, de sensibilisation et d'information. Sanaa Al-Aji a affirmé que la mission des médias est de façonner l'opinion publique, soulignant que les médias se trouvent face à un projet social complexe bien avant que les citoyens ne se prononcent sur la révision du code.


Hind Khattir : Sensibilisation et Information, un devoir pour les agences de communication
Hind Khattir, directrice de la communication à la Société Générale Maroc, a souligné l'obligation des professionnels de la communication d'entreprendre des campagnes de sensibilisation à long terme. Selon elle, il est impératif de dépasser une simple campagne médiatique opportuniste. Khattir a plaidé en faveur d'initiatives qui accompagneront la publication du code, informant sur ses points essentiels et permettant à la société civile de comprendre ses droits et devoirs.

Aissam Fathya : Un Appel à une participation collective

Aissam Fathya, directeur général de Kenz Média, a élargi la perspective en déclarant que la responsabilité de sensibiliser et d'informer sur le nouveau code de la famille ne se limite pas aux médias. Il a souligné l'importance d'impliquer divers intervenants tels que les familles et les écoles. Fathya a insisté sur la nécessité d'un débat inclusif, prenant en compte les dimensions culturelles, économiques et médiatiques, afin de produire une loi cohérente et harmonieuse garantissant la stabilité familiale et l'égalité des sexes en droits, soins et responsabilités.


Enfin, l'événement orchestré par Les Impériales et l'UACC a mis en lumière le rôle crucial de la communication dans la promotion des droits familiaux au Maroc. Les discussions ont jeté les bases d'un engagement à long terme, appelant à une sensibilisation continue et à une participation collective pour façonner un code de la famille respectueux, équitable et en phase avec les valeurs actuelles de la société marocaine.