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Tout savoir sur l’éducation positive et sa nécessité !

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Contrairement à ce que l’on pourrait croire ou laisser penser l’éducation positive n’est pas une nouvelle forme de discipline, en réalité, elle est bien la seule configuration éducative saine, qui n’engendre pas de traumatisme et surtout qui fonctionne. 

 

 

L’éducation positive ne cherche pas à soumettre, d’ailleurs c’est ce que ses détracteurs lui reprochent, sauf qu’il n’est en aucun cas nécéssaire d’instaurer un système tyrannique pour imposer le respect, souvent ce type de régime dictatorial au sein du foyer (ou de l’école) crée beaucoup plus de troubles qu’il n’en résout. 

 

L’éducation positive est une approche qui vise à développer chez l’enfant les compétences émotionnelles et comportementales  essentielles ainsi que le sentiment d’être capable. Il ne s’agit pas d’une éducation laxiste où tout est permis, mais de conjuguer fermeté, bienveillance, encouragement et coopération afin d’aider l’enfant à devenir un adulte épanoui, responsable et autonome.

 

Sa nécessite ainsi que son efficacité ont déjà été établi par plusieurs études, elles ne font désormais aucun doute. En effet, les neurosciences affectives et sociales mettent en lumière les bienfaits de cette démarche pour un développement cérébral harmonieux. Et selon elles, cette méthode éducationnelle positive favorise l’acquisition des compétences scolaires et sociales de l’enfant.

 

Afin d’instaurer une éducation positive et de bénéficier pleinement de ces avantages, il est impératif de prendre connaissance des trois piliers qui la constituent, l’encouragement, la bienveillance et la fermeté.

Le premier permet d’insuffler force et courage à l’enfant afin qu’il développe son sentiment d’être capable, son estime de soi. Le deuxième représente une connexion au monde de l’enfant, à ses besoins, à son fonctionnement, son stade de développement, il permet de prendre en considération les désirs de l’enfant et de ne pas le négliger, par exemple en lui posant des questions précise sur son ressenti et en l’incitant à exprimer ses émotions, en lui offrant un espace sécurisé basé sur la confiance.

Et enfin, le dernier pilier, indissociable de la bienveillance, qui se base c’est le respect de l’adulte, de la consigne, du cadre, des besoins de la situation, des règles de vie en société.