CULTURE
Le Jardin Ocre : une nouvelle oasis de découverte à Marrakech
À quelques kilomètres d’Amizmiz, aux portes de Marrakech, un nouvel espace vient enrichir l’offre culturelle et touristique de la région : le Jardin Ocre. Sur cinq hectares nichés au cœur du domaine du Royal Palm, ce lieu inédit mêle nature, pédagogie et divertissement, dans une approche qui se veut à la fois éducative et récréative.
Dès le 1er octobre 2025, les visiteurs pourront s’y immerger dans un univers unique où 38 000 plantes représentant plus de 250 espèces composent un parcours entre potager biologique, roseraie parfumée et pavillon des oiseaux. À la clé : une expérience qui marie tradition agricole et innovation numérique, pensée pour éveiller les sens et la curiosité de tous les publics.
« Ce n’est pas un simple jardin botanique », insiste Isabelle Linski, la paysagiste qui a dessiné cet écrin de verdure. Ici, l’agriculture marocaine côtoie la réalité augmentée, les jeux en plein air et les ateliers pédagogiques. Les familles peuvent flâner entre les parcelles cultivées, découvrir l’art de l’apiculture en immersion 3D, approcher chèvres, poneys et autruches ou encore admirer un ballet aérien de 200 oiseaux évoluant dans une volière géante.
Mais le Jardin Ocre, c’est aussi une expérience de l’art de vivre. Le restaurant propose une cuisine de saison inspirée des récoltes du potager, tandis qu’un espace artisanal met en valeur les savoir-faire locaux, de la poterie à la vannerie. Pour les enfants, des aires de jeux, une fontaine interactive et un mur d’escalade viennent compléter l’offre.
Pensé comme une destination à part entière, ce projet ambitionne d’attirer aussi bien les familles marocaines en quête d’évasion que les visiteurs étrangers désireux de découvrir une autre facette du Maroc, alliant authenticité et modernité. « Notre objectif est de faire du Jardin Ocre un lieu incontournable pour Marrakech », confie Dalal Ahamrouni, directrice commerciale et marketing.
Dans un contexte où la ville ocre cherche à diversifier ses atouts au-delà de la médina et des palais, ce nouvel écrin s’impose comme une invitation à ralentir, à observer et à renouer avec la nature.
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