Facebook

Bingewatch

Les meilleurs films de 2020

Bingewatch

Les meilleurs films de 202œ % # Qui dit fin d’année, dit rétrospection sur les highlights de L’année. En l’occurrence, nous revenons en arrière avec Cinenews pour vous faire découvrir ou rappeler Les 5 meilleurs films qui ont marqué l’année 2020. Bingewatch Dick Johnson is Dead Ce film de Kirsten Johnson porte son centre d'attention sur le père âgé de Johnson, Dick, un psychologue de carrière qui en 2017 commence à souffrir de détérioration mentale. Déterminée à documenter le déclin de son père, Johnson retrace son temps aux côtés de son père tout en mettant en scène simultanément et follement des scénarios de fiction fantaisistes impliquant sa mort. En tant que centre de cette saga du vieillissement et de la survie, de la fragilité et de la force, Johnson est un délice sans bornes, charmant et candide alors même que sa mémoire commence à s'estomper et que sa fille lui fait assister à ses propres funérailles simulées (en présence d’amis et famille). Dick Johnson is Dead est un chef-d’œuvre audacieux sur la perte d’êtres chers et de la mémoire, ainsi que sur la capacité du cinéma - et aussi son incapacité - à rendre l’impermanent permanent. First Cow Peu de réalisateurs sont aussi attentifs aux rythmes de La nature - humains et autres -que Kelly Reichardt, et la formidable habileté du cinéaste à évoquer un sens du lieu, de la pensée, de l’émotion et de La motivation est à couper Le souffle dans First Cow. Adapté du roman de Jonathan Raymond The HaLf Life, Le drame à combustion lente de Reichardt se concentre sur un chef nomade des années 1820 nommé Cookie (John Magaro) qui, après son arrivée dans un fort du nord-ouest du Pacifique, se Lie d’amitié et se lance dans Les affaires avec King, chinois solitaire en fuite, et Lu (Orion Lee), qui prépare et vend des «gâteaux gras» populaires à base de lait volé à une vache Laitière appartenant au riche Chief Factor (Toby Jones). La tentative de Cookie et du roi Lu de s’élever au-dessus de leur position socio-économique grâce à un stratagème criminel, et Le désastre potentiel qui les attend, est le cœur suspensif de ce quasi-thriller tranquille, qui, inondé de visages, de gestes et de coutumes odorants, donne une impression discrète des forces propulsant ses personnages et de la nation pionnière en avant. Bingewatch l’m Thînking of Ending Things Charlie Kaufman redescend dans un gouffre surréaliste de mort et de désespoir avec son adaptation du roman de Lain Reid en 2016, qui retrace un road trip de Jake (Jesse Plemons) et de sa petite amie (Jessie Buckley) dans la ferme rurale de ses parents, Le fait que Le protagoniste de Buckley soit désigné sous différents noms témoigne de son identité floue et fragmentée, tout comme le mélange de comédie et d'horreur du film, ainsi que les dialogues complexes et de narration intérieure, qui témoignent de sa nature centrée sur la dualité. Sombrant dans un terrier de confusion, de désir, de regret et de chagrin, l’m thinking about ending things est un film sur les virages à gauche. Ceux-ci s'aggravent vraiment une fois que les protagonistes de Buckley et Plemons ont dîné avec La mère folle de Jake (Toni Collette) et son père (David Thewlis), puis se transforment en une nuit enneigée où une rencontre avec des filles de magasin de crème glacée, un voyage au vieux Lycée de Jake et une rencontre avec un mystérieux concierge (Guy Boyd), marquent en outre un voyage dans l’inconscient. O The painted bird Une odyssée en noir et blanc de près de trois heures à travers les horreurs allégoriques de L'Holocauste, The Painted Bird de Vâclav Marhoul n’est pas pour les âmes sensibles. Adapté du célèbre roman du même nom de Jerzy Kosinski en 1965, le film de Marhoul est une saga déchirante sur un garçon juif anonyme (Petr Kotlâr) qui, pendant La Seconde Guerre mondiale, est soumis à toute indignité dépravée à Laquelle on pourrait penser, aux mains de divers villageois d’Europe de L'Est avec qui il reste temporairement. D’une sorcière-médecin qui L’enterrejusqu’au cou (pour mieux laisser Les corbeaux Le picorer) et d’un célibataire (Julian Sands) aux inclinations pédophiles, à un vieil homme violemment jaloux (Udo Kier) et une jeune fille avec des désirs bestiaux, les individus avec Lesquels Le Garçon entre en contact sont un groupe sauvage et malveillanr. Néanmoins, au milieu d’une telle cruauté graphique incessante, La compassion se matérialise fugitivement sous la forme d’un prêtre bienveillant (Harvey Keitel), d'un soldat nazi (Stellan Skarsgàrd) et d’un tireur d’élite russe (Barry Pepper) qui lui enseigne la justice «œil pour œil». Bloody Nose, Empty Pockets L'hybride documentaire-fiction unique de Bill et Turner Ross dépeint le déclin de The Roaring 20s, un bar à la périphérie du Strip de Las Vegas où une collection hétéroclite d’alcools vient animer la dernière soirée de camaraderie du groupe de personnages. La spécificité du film est que ledit établissement de boissons est en réalité situé à la Nouvelle-Orléans et que ses clients ont été choisis pour jouer des versions improvisées d’eux-mêmes - une approche formelle qui permet aux réalisateurs de capturer fidèlement tout le spectre de la bêtise, de la joie, de l’apitoiement sur soi, émotions antagonistes et regrettables qui se matérialisent invariablement dans une telle articulation. Durant 24 heures, tourné avec une grâce flottante et oscillante en phase avec son environnement, c’est un portrait évocateur, empathique et tout à fait inoubliable de la vie des marginaux, où s'échapper de la réalité est un désir constant - bien qu’autodestructeur - et le réconfort ne se trouve qu'au fond d’un verre, en compagnie d’autres ivrognes.