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Êtes-vous vulnérable aux relations toxiques ? Vous souffrez peut-être du syndrome d’Echo

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Le syndrome d’Echo, aussi appelé “échoïsme” par les spécialistes, est présenté comme le contraire d’un trouble psychologique plutôt populaire : le trouble de la personnalité narcissique (aka les manipulateurs pervers). Si ce lien d’opposition ne suffit pas à attirer l’attention sur ce comportement, les psychologues en ont longuement parlé dans des travaux sur la question, nous donnant ainsi toutes les clés nécessaires à la compréhension de ce fameux syndrome. Grosso modo, l’échoïste ne vit pas pour lui-même, mais vit pour et à travers l’autre : il s’efface pour laisser la place à celui qui en occupe une grande dans son cœur ; d’où son nom : il se contente d’être l’écho de celui auquel il se réfère, le reflet de celui à travers lequel il existe sur cette Terre.

 

Le comportement de l’échoïste est gouverné par une peur bien précise : celle de représenter un fardeau pour les autres, celle d’être narcissique. Il va ainsi se rétrécir à l’infini pour occuper une place des plus “rikiki”... Du pain béni pour les individus toxiques et les pervers narcissiques, qui aiment généralement être le centre de l’attention et dominer toutes leurs relations.

L'individu touché par le syndrome d'Echo a tellement peur de paraître égoïste qu’il en vient à nier et effacer ses besoins au profit de ceux de son chéri, de son ami, de l’être humain qu’il apprécie. Toutes ses relations gravitent autour de la satisfaction des besoins de l’autre et la négation des siens : un comportement malsain qui rend la relation déséquilibrée et donc toxique. Dans le cas de l’échoïste extrême, plus que les taire, il méprise et haït ses envies les plus basiques, car synonymes de narcissisme dans son esprit. Il dédaigne et diabolise le narcissisme à un tel point qu’il a fini par adopter le contre-pied total et n’en démontrer aucun.

 Or, il est normal d’en posséder un minimum pour être un individu équilibré : les psychologues parlent même de “narcissisme sain”.