Facebook

MODE

Ces 8 looks qui ont enflammé le Met Gala

MODE

Il est une nuit dans l’année où New York se transforme en palais enchanté, où les marches du Metropolitan Museum of Art deviennent le théâtre d’apparitions féeriques. Ce soir-là, les étoiles ne sont pas dans le ciel, mais bien au bout du tapis rouge. Le Met Gala. Un rendez-vous qui mêle art, glamour et audace, où chaque robe devient une déclaration, chaque silhouette une œuvre vivante.

Lancé en 1948 dans la plus grande discrétion, le gala s’est métamorphosé grâce à la vision de Diana Vreeland. En instaurant les thèmes dès 1973, elle a offert à la mode son plus beau terrain d’expression. Depuis, le premier lundi de mai est devenu le jour où le style se met en scène comme jamais ailleurs.

L’édition 2025, baptisée Superfine : Tailoring Black Style, promet une ode raffinée à l’élégance noire, à son héritage et à sa puissance narrative. Un thème profond et sensuel qui inspirera, sans nul doute, les créateurs à sublimer la culture à travers leurs aiguilles magiques.

Mais avant de succomber aux merveilles de cette édition, impossible de ne pas se replonger dans les moments qui ont fait du Met Gala un mythe.

Rihanna, déesse d’or en 2015, a survolé le thème China: Through the Looking Glass dans une cape royale signée Guo Pei, brodée à la main pendant 20 mois. Un chef-d’œuvre flamboyant, aussi lourd que légendaire.

Taylor Swift, l’année suivante, s’est révélée guerrière futuriste dans une mini-robe Louis Vuitton aux allures de cyborg chic. Cheveux platine, énergie brute : elle a dansé, aimé, et gravé la soirée dans l’histoire de ses fans.

Zendaya, en 2017, a enflammé les esprits dans une robe Dolce & Gabbana Haute Couture, fleurie et flamboyante. Couronnée d’une coiffure afro sculpturale, elle a redéfini le glamour en une seule apparition.

Kim Kardashian, en 2019, a redessiné le fantasme aquatique en robe mouillée signée Mugler, dégoulinante de cristaux. Un hommage liquéfié et sexy à Sophia Loren, entre rêve et provocation maîtrisée.

Billie Eilish, surprise absolue en 2021, a troqué ses sweats oversized pour une robe corset Oscar de la Renta aux accents de Marilyn. Glamour vintage, star attitude et féminité retrouvée : un virage sublime.

Kendall Jenner, la même année, a scintillé de transparence dans une robe Givenchy nude qui effleurait la perfection. Épure, élégance et hommage discret à Audrey Hepburn, modernisé jusqu’aux gants intégrés.

Blake Lively, en 2022, a littéralement changé de robe sous nos yeux. Sa création Versace a passé du cuivre au turquoise, en clin d’œil poétique à la Statue de la Liberté. Chaque pli racontait New York, chaque détail célébrait Manhattan.

Et puis Tyla, en 2024, est arrivée sculptée dans le sable. Une robe-bijou Balmain, moulée sur son corps comme une seconde peau éphémère. Elle portait le temps entre les mains, dans un sablier transformé en sac à main. Un instant suspendu, inédit, magique.

Car au Met Gala, il ne s’agit pas simplement de s’habiller. Il s’agit d’incarner. De se rêver en héroïne, en muse, en manifeste. C’est une nuit où la couture flirte avec le cinéma, où le glamour devient langage universel. Une nuit où la mode, tout simplement, raconte des histoires.