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Comment vaincre son anxiété grâce au stoïcisme ?

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L’anxiété, ce sentiment de crainte, d’angoisse, et parfois même de peur, difficile à préciser, qui touche un nombre de plus en plus élevé de personnes, et dont la source reste souvent un mystère bien compliqué à déterminer. Pour s’en libérer, il existe aujourd’hui plusieurs méthodes proposées, cependant, leur efficacité n’est que relative. Alors pour éradiquer ce fléau depuis ses racines, cet article vous introduit un mouvement philosophique qui pourrait bien être la clé de tous vos maux, le stoïcisme.

 

Largement répandue, l’anxiété est bien la détresse du siècle, et ce ne serait point exagéré d’affirmer que quasiment plus personne n’en est épargné. Les techniques classiques, connues à ce jour, permettant de soigner l’anxiété, ainsi que tous les sentiments qui s’en rapprochent, tels que le stress, et l’angoisse, ne sont le plus souvent que des moyens d’atténuer momentanément les symptômes de ce mal-être. Mais en poussant plus loin la réflexion, nous réalisons que pour vaincre profondément ces souffrances, il faut impérativement comprendre et analyser non seulement la raison de notre anxiété et le comportement qui en découle vis-à -vis d’elle, mais aussi et surtout la valeur que nous lui accordons. Et c’est ici qu’intervient le mouvement du stoïcisme.

 

Le stoïcisme est un courant philosophique apparu après ceux de Socrate, Platon et Aristote. Il a perduré longtemps à travers les siècles, subissant inévitablement quelques modifications.

Ce qu’il y a de particulier avec le stoïcisme, c’est qu’il s’agit d’une philosophie totale, cela signifie qu’il n’est pas uniquement un système de compréhension du monde, mais une philosophie qui est dirigée également vers l’action et la pratique, en plus de la théorie.

 

Le stoïcisme comme arme contre l’anxiété

 

La complétude de ce mouvement philosophique ne sera pas traitée aujourd’hui, puisque nous allons nous contenter de réfléchir autour de sa capacité à apporter une solution aux émotions envahissantes, dont l’anxiété.

 

Commençons cette analyse par évoquer la célèbre citation communément référée au stoïcisme, « il y a ce qui dépend de nous, et il ya ce qui ne dépend pas de nous ». Cette distinction est importante, voire même nécessaire, elle nous permet de prendre conscience de nos limites en tant qu’êtres humains et en tant qu’individus. On se rend alors compte du réel contraste entre l’innée et l’acquis, ce dont on hérite et ce que l’on construit, ce qui, par conséquent, dépend de nous, et ce sur quoi nous n’avons aucun pouvoir, et échappe complètement à notre contrôle. Dans ce cas, peu importe les actions entreprises pour tenter d’impacter une situation donnée, elles resteront vaines. Savoir cette réalité et la réaliser, est la seule manière d’éviter la frustration qui l’accompagne généralement. 

 

Le souci qui se pose, entraînant ainsi un sentiment d’anxiété, résultant directement de la peur de mal faire, de mal agir, d’échouer, et surtout être le seule responsable de son échec, c’est concrètement la différence assez floue  entre ces deux notions - relatives à ce que nous pouvons contrôler et ce que ne nous pouvons pas -. Comme par exemple, pour ce qui est de l’excellence académique, certains diront qu’elle dépend entièrement de l’élève, et de sa volonté à travailler, mais c’est loin d’être totalement vrai. En effet, il n’est pas rare de constater que parfois même avec tout le bon vouloir de la planète, certains objectifs restent inatteignables. Et c’est le cas pour un élève qui a des difficultés de compréhension. Il lui faudra redoubler d’efforts, afin de simplement espérer pouvoir réussir, l’excellence, elle, lui sera toujours inaccessible, et ceci malgré les actions qu’il entreprend dans son sens, il n’est donc pas à blâmer dans cet insuccès.

Dans ce cas, me direz-vous, comment ne pas angoisser face à une situation d’échec inévitable ? En apprenant à reconnaître ses limites d’actions. Dès lors où nous avons fait absolument tout ce qui est en notre pouvoir de faire, nous ne sommes automatiquement pas responsables de ce qui pourrait mal tourner, puisqu’en aucun cas nous n’aurions pu l’éviter.

 

Le stoïcisme repose légèrement sur un aspect défaitiste, puisqu’en parallèle il se base totalement sur le lâcher prise, et ces notions sont indéniablement corrélées. Mais au-delà du respect de ses propres limites, en refusant d’être affecté par ce qui ne dépend pas de nous, ce courant nous apprend également à accepter de ressentir les émotions, sans leur accorder la possibilité de prendre le dessus sur nous. En d’autres termes, rester stoïque face à elles. Loin de toutes formes de religions, il rejoint pourtant le principe du destin, car selon lui, tout ce qui se produit causant ainsi notre angoisse, notre stress et notre anxiété, est en réalité rationnel et logique, nous ignorons probablement ses causes, mais si nous les avions su, nous aurions pu l’expliquer et donc éclairer la zone d’ombre qui l’entour et qui en fait une source d’anxiété. Mais que nous n'ayons pas ces informations, ne signifie pas qu’elles n’existent pas. En somme, ce qui doit arriver arrivera parce qu’il existe des raisons qui le justifient, et notre possibilité d’influence est réelle tout en étant limitée. Quand nous saisissons le principe du stoïcisme, il devient claire que l’anxiété n’est qu’un sentiment irrationnel à un fait qui ne nous revient pas d’influencer ou de modifier, puisque notre champ d’action n’est pas absolu, et cette restriction est en soi un dédouanement qui injustifié ou dévalorise notre anxiété, et de ce fait, réduit forcément son impact.