

On a longtemps enseigné aux femmes à sourire, à apaiser, à arrondir les angles. La gentillesse, presque imposée, est devenue une norme sociale. Pourtant, cette douceur se transforme parfois en piège : celui de la sur-adaptation, de la culpabilité et de la fatigue émotionnelle. À force de vouloir plaire à tout le monde, on finit par ne plus se respecter soi-même.
Poser ses limites ne signifie pas devenir dure ou fermée. C’est au contraire une forme de clarté relationnelle. Cela commence par écouter ses besoins, reconnaître ce qui dérange, ce qui épuise, ce qui dévalorise. Et surtout, oser le dire. Non pas dans la colère, mais dans la fermeté tranquille.
C’est un apprentissage. Celui d’oser être soi sans se justifier, d’oser décevoir sans se sentir coupable. Car la vraie gentillesse, celle qui nourrit, commence toujours par le respect de soi. Et une femme qui sait poser ses limites est une femme qui inspire le respect… sans jamais avoir à le réclamer.