

La 13ᵉ édition du Prix de la littérature arabe vient de rendre publique sa sélection officielle pour l’année 2025. Ce prix, créé par la Fondation Jean-Luc Lagardère en partenariat avec l’Institut du Monde arabe, met chaque année en avant la richesse et la diversité de la création littéraire en provenance du monde arabe, écrite en français ou traduite vers le français.
Pour cette nouvelle édition, huit ouvrages ont été retenus, représentant sept pays arabes, et témoignant de la pluralité des styles et des thématiques abordés par les auteurs contemporains. Parmi eux figure le Maroc, représenté par Rim Battal avec son ouvrage « Je me regarderai dans les yeux », publié aux Éditions Bayard. Le livre raconte le cheminement intérieur d’une adolescente confrontée aux tensions sociales et culturelles qui entourent les libertés féminines.
La sélection regroupe également des écrivains originaires d’Égypte, de Libye, de Tunisie, de Palestine, du Liban et d’Algérie. Les ouvrages retenus ont tous été publiés entre septembre 2024 et septembre 2025, chez des éditeurs français reconnus.
Le Prix de la littérature arabe se distingue comme l’une des rares récompenses littéraires françaises consacrées à cette région du monde. Il met en lumière des voix souvent peu représentées dans les circuits traditionnels, tout en valorisant la qualité littéraire et la pertinence des sujets traités. La dotation est fixée à 8 000 euros pour l’auteur ou l’autrice lauréat(e).
Le programme prévoit un cycle de rencontres publiques avec les auteurs sélectionnés à la Bibliothèque de l’Institut du Monde arabe à Paris entre septembre et novembre 2025. La proclamation officielle du ou de la lauréat(e) est prévue pour le 18 novembre 2025 lors d’une cérémonie organisée à Paris.
En parallèle, le Prix international de la littérature pour enfant arabe annonce l’ouverture des candidatures pour sa 17ᵉ édition, qui récompense les créations destinées à la jeunesse. Un accent particulier est mis cette année sur la valorisation de la traduction littéraire, avec un prix spécifique destiné aux traducteurs.
Le Prix de la littérature arabe s’impose désormais comme un espace de reconnaissance pour des œuvres qui interrogent, racontent et révèlent les réalités multiples du monde arabe à travers des récits sensibles et engagés.