Page 8 - InSecret - Lifestyle & Trends - N°0018 - 07 août 2020
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        Raconte-nous tes débuts dans la

        production de musique ?

        Il y avait un DJ dans le quartier avec lequel j’ai passé

        beaucoup de temps lorsque j’avais 14 ans. Avec

        lui, j’ai découvert les vinyles et le matériel sonore.

        N’ayant pas accès à ces dispositifs à l’époque, il m’a

        initié au sound design. Au début, j’étais davantage

        Dj que producteur, puis je me suis dit que j’allais

        être producteur, puis devenir Dj. Cette confusion m’a

        même amené à tout arrêter à un certain moment.



        Quels ont été les obstacles auxquels tu

        as dû faire face lors de tes débuts ?

        A l’époque, être DJ était mal vu par la société et par

        la famille, puisque ce n’était pas considéré comme

        un « vrai » métier. Personnellement, je subissais

        une pression familiale pour choisir une carrière dite

        « sérieuse » et c’est en 1999 que j’ai tout arrêté. 10

        ans après, j’ai repris le DJing, j’ai mixé dans quelques

        endroits, mais à vrai dire je ne le faisais pas bien.

        De plus, c’était un peu compliqué car je cherchais

        à collaborer avec des DJ producteurs locaux pour

        avoir un petit coup de main, mais ce n’était pas du

        tout facile de faire sa place et encore une fois, j’ai

        tout lâché.



        Si tu devais t’identifier à un genre musical

        lequel choisirais-tu et pourquoi ?

        La vérité je ne m’identifie à aucun genre. Pourtant

        ce qui m’influence le plus, c’est plutôt le Jazz

        et spécifiquement le Jazz expérimental. Ce










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