Page 7 - InSecret - Lifestyle & Trends - N°0034 - 27 novembre 2020
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Pouvez-vous nous raconter votre
histoire avec la musique ?
J’ai grandi dans la ville de Taroudant, connue pour la
musique populaire dont Dequa, Malhoune, Gnaoua,
Issawa, Hmadcha, des styles différents de musique
que la majorité des jeunes fuient.
Etant plus jeune et avide de découverte, je
pratiquais tous ces styles en même temps, mais
selon leurs saisonnalités : Achoura, Cheabane,
El Miloud. Cela ne
m’empêchait pas
d’écouter d’autres genres
comme le Rock, le Metal,
le Reggae, le Jazz, le
Blues, le Hip-Hop, le
RnB,…
La base reste la musique
avec laquelle j’ai grandi
à Taroudant, mais j’étais
beaucoup influencé
par les autres styles
musicaux et surtout le
Tagnaouite, car mon
grand-père, feu Da Messoud Ould Khlij, très ancien
moqaddem des Gnaouas, n’avait que des filles dont
ma mère (paix à son âme), qui n’ont donc pas hérité
cet art. Tagnaouite dans notre famille a sauté une
génération, mais j’ai repris le flambeau familial.
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