

Dans l’univers étincelant de la haute couture, certains symboles traversent le temps avec une intensité rare. Chez Schiaparelli, l’or ne se contente pas d’éblouir ; il incarne une légende, une promesse de rêve et de splendeur.
Dès les années 1930, Elsa Schiaparelli, l’audacieuse fondatrice de la maison, fait de l’or un manifeste. Inspirée par ses amitiés avec les maîtres du surréalisme tels que Salvador Dalí et Jean Cocteau, elle tisse des fils dorés dans des broderies somptueuses, habille ses créations de boutons précieux, et fait de chaque vêtement un spectacle éclatant, entre art et illusion.
Aujourd’hui, sous l'impulsion du brillant Daniel Roseberry, Schiaparelli écrit une nouvelle page dorée de son histoire. Depuis 2019, l’or s’impose plus que jamais comme le cœur battant de la maison. Mais ici, pas question de simple parure : l’or devient sculpture, manifeste, émotion.
Des bustiers anatomiques dorés, des visages et des cœurs sculptés en or, des pièces saisissantes qui transforment les corps en icônes vivantes. Chaque détail, chaque couture reflète une vision du luxe absolu, où l’audace flirte avec le sacré. Loin du simple ornement, l’or chez Schiaparelli raconte l’épopée d’un corps sublimé, magnifié, presque mythologique.
Broderies hypnotiques, boutons ciselés, accessoires oversize qui capturent la lumière et les regards : les créations de Roseberry redessinent les contours d’une féminité libre, flamboyante et terriblement contemporaine. De la scène aux tapis rouges, ses silhouettes dorées ensorcellent, imposant une allure unique : celle d’une déesse moderne.
Chez Schiaparelli, l’or n’est pas un détail. Il est un éclat de puissance, une promesse d’éternité. Et dans cet éclat, chaque femme devient inoubliable.