

Sous les cieux ensoleillés de l’été tangérois, le Théâtre Riad Sultan ouvre ses portes à une saison artistique d’exception. Durant tout le mois de juillet 2025, ce lieu emblématique de la scène culturelle marocaine deviendra l’écrin d’une programmation aussi riche qu’éclectique, mêlant traditions, émotions et audaces contemporaines.
Le vendredi 4 juillet à 21h, la saison débutera en musique avec l’ensemble Fils et Filles de Zeryab, dirigé par le maître Mohamed Ben Allal El Awami. Fondée en 2001, la formation tangéroise célèbre l’héritage andalou avec une ferveur toujours renouvelée, offrant un moment suspendu entre spiritualité et transmission intergénérationnelle.
Le samedi 5 juillet à 20h, le théâtre s’invite avec Les Captives, pièce signée Ilyass Bouchri, portée par un quatuor d’acteurs bouleversants : Hind Afilal, Loubna Youssef, Omaïma Benayad et Montassir Amhimid. Ce huis clos intense sonde les choix existentiels et la fragilité humaine avec une précision émotionnelle rare.
Le samedi 12 juillet à 20h, place à Cherophobia, une proposition audacieuse entre théâtre et danse contemporaine, mise en scène par Reda El Azami. Interprété par Lina Sallami, Karim Chantouf et Abderrahim Amour, ce spectacle explore nos relations complexes à la joie et à l’amour, où le geste devient langage.
Le vendredi 18 juillet à 20h, la pianiste Radia Bakkali proposera ARCADE, un concert-expérience alliant musique classique et textures électroniques, à la frontière des jeux vidéo et de l’art sonore. Une immersion sensorielle inédite, à la croisée des mondes visuels et auditifs.
Le vendredi 25 juillet à 11h, un hommage littéraire vibrant sera rendu à Mohamed Choukri dans le cadre de la 19e édition du Festival Thuiza. Sous le thème « L’audace du dire : un itinéraire en marge », écrivains et critiques, dont Rabia Raihane, Driss Allouch, Sami Ahmed et Mustapha Akalay Nasser, viendront revisiter l’œuvre d’un auteur qui a redéfini les marges. Les débats seront modérés par Abdelatif Benyahia et Ikram Abdi.
Enfin, le samedi 26 juillet à 21h, la saison s’achèvera dans un souffle de passion avec un concert flamenco mené par Carmen Beltrán et sa famille, venus tout droit de Málaga. Un feu andalou de voix, de guitares, de percussions et de danse pour faire vibrer les cœurs au rythme des bulerías, tangos et soleares.
Le Théâtre Riad Sultan devient ainsi, le temps d’un mois, un carrefour de rencontres, d’expressions plurielles et d’évasion. Une invitation à toutes les femmes — et aux amoureux de l’art — à venir se nourrir de beauté, de force et de sens.
Cet été, Tanger ne sera pas seulement une destination : elle sera un poème vivant.
Profitant de son passage à Casablanca, la chanteuse...