

Il est 8h. Vous avez dormi vos huit heures réglementaires, et pourtant… vous vous sentez toujours aussi épuisée. Si ce scénario vous semble familier, rassurez-vous : vous n’êtes pas seule. De nombreuses femmes rapportent une fatigue persistante malgré un sommeil jugé suffisant. Alors, d’où vient ce décalage entre quantité de sommeil et niveau d’énergie ?
Le sommeil est indispensable à la récupération physique et mentale. Mais la qualité du sommeil est tout aussi cruciale que sa durée. Un sommeil entrecoupé, léger ou non réparateur peut passer inaperçu, tout en impactant lourdement votre vitalité au quotidien. Apnée du sommeil, insomnie masquée ou troubles hormonaux peuvent perturber les cycles sans que vous vous en rendiez compte.
Dans un monde où les femmes jonglent entre carrière, famille et vie sociale, la charge mentale peut peser lourd. Cette fatigue émotionnelle, souvent sous-estimée, vide l’énergie mentale sans toujours affecter le sommeil en apparence. Résultat : on se lève physiquement reposée mais psychologiquement épuisée.
Les fluctuations hormonales, notamment liées au cycle menstruel, à la périménopause ou aux troubles thyroïdiens, peuvent également jouer un rôle. Une hypothyroïdie légère, par exemple, peut provoquer une somnolence persistante malgré des nuits complètes. Un simple bilan sanguin peut parfois révéler un déséquilibre sous-jacent.
Un régime pauvre en nutriments, une carence en fer, en vitamine D ou en magnésium, ou encore une hydratation insuffisante peuvent entretenir une sensation de fatigue constante. L’abus de café ou de sucre peut également entraîner des pics d’énergie suivis de chutes brutales, créant une fatigue en dents de scie.
Aussi paradoxal que cela puisse paraître, un manque d’activité physique peut accentuer la sensation de fatigue. Bouger, même modérément, active la circulation sanguine, stimule les endorphines et améliore la qualité du sommeil profond.