

New York s’est parée de mille éclats ce 5 mai pour accueillir l’événement le plus spectaculaire du calendrier mode : le Met Gala. Entre élégance, audace et déclarations subtiles, les célébrités ont transformé les marches du Metropolitan Museum en un véritable podium d’art vivant, célébrant cette année les influences noires dans l’histoire de la mode.
Rihanna, toujours reine de la mise en scène, a fait patienter le monde entier avant de dévoiler — non sans malice — un ventre arrondi dans les rues de Manhattan. En Marc Jacobs, jupe grise sculpturale et veste courte, elle a prouvé qu’on pouvait conjuguer grossesse et glamour absolu. Son entrée tardive mais triomphale a électrisé les flashs et confirmé son statut d’icône intemporelle.
Et puis, l’émotion. Diana Ross, sublime à 81 ans, est apparue dans une robe blanche spectaculaire, imaginée main dans la main avec le créateur nigérian Ugo Mozie. Sa traîne de six mètres ondulait telle une vague d’histoire et de grâce. Un moment suspendu, digne des plus grands bals.
Plus sobre, mais tout aussi affirmée, Kim Kardashian a surpris en choisissant un look presque minimaliste : un deux-pièces en cuir embossé façon crocodile signé Chrome Hearts, coiffé d’un chapeau élégant. Une leçon de style contenu, mais percutant.
Madonna, fidèle à son esprit frondeur, a joué la carte de l’androgynie chic en smoking blanc signé Haider Ackermann pour Tom Ford. Cigare en main, la Material Girl réinvente encore et toujours la féminité à sa manière, libre et subversive.
Enfin, Demi Moore, plus radieuse que jamais, a fait une entrée théâtrale dans une robe-cravate signée Thom Browne. Un chef-d’œuvre de couture, rehaussé par plus d’un million de perles, fruit de 7 600 heures de travail minutieux. Une création à la hauteur de son renouveau hollywoodien.
Sous les dorures du Met, la mode a pris des allures de manifeste. Ce gala 2025 n’a pas seulement été une ode au style, mais un hommage vibrant aux identités, aux héritages et aux femmes qui osent tout.