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Petit tour des pratiques menstruelles dans le monde

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Sassies de toilettes, ce qui arrive très souvent dans les écoles rurales marocaines ». Un mouvement marocain est même né de ces revendications : #7achak, qui dénonce la précarité menstruelle pour lever Le tabou des menstruations au Maroc. Ce mouvement a été créé par Yasmine Lahlou et Sarah Benmoussa. L’objectif est d’éveiller Les consciences, d’informer et de faire réagir La société face à cette problématique. «Les menstruations sont un phénomène naturel pour toutes les femmes. Aucune ne devrait avoir honte ou en être désolée, d’où le mouvement #7achak», Lit-on encore. Conclusion Quand tombera le tabou des règles ? Les connaissances ont bien progressé depuis, notamment au sujet du nombre de cycles dans une vie mais les règles restent encore aujourd'hui Largement tabou. Malgré la médiatisation de l’endométriose par exemple, La reconnaissance de la souffrance de certaines femmes continue d’être discutée. Alors, quand ce bloodshaming cessera-t-il ? Je ne saurais vous dire, mais continuer à en parte* Sassies (?) Petit tour des pratiques menstruelles dans le monde Aux Etats-Unis, les femmes SDF sont en proie à un grand désarroi pendant leurs règles. Les centres d’accueil ne prévoient pas souvent de protections et le manque d’accès à des douches augmente les risques sanitaires. Au Népal, jusqu'en 2005, la tradition Chaupadi était appliquée. Cette dernière veut que les femmes restent cloîtrées, seules, pendant une semaine au moment de leurs règles. Même si cette tradition a été abolie, elle reste appliquée dans certains villages ruraux. Pour les femmes c’est un moment d’isolement, elles n’ont aucun contact avec l’extérieur et sont exposées aux risques de maladies. Au Japon, si ce n’est pas de l’isolement à proprement parlé, les règles sont un motif d'exclusion de certaines professions, réputées masculines, comme celle de chef sushi. La raison donnée : un chef sushi doit avoir des papilles gustatives fiables et les règles entraînent un dérèglement gustatif. Depuis 1999, une loi imposant la non-discrimination à l’embauche a amélioré l'égalité des chances. Un homme d’affaires a par exemple ouvert un restaurant de sushi qui n’emploie que des femmes, raconte le Wall Street Journal. Au Ghana, les filles manquent plus de 5 journées de cours par mois, à cause des équipements sanitaires insuffisants. En Sierra Léone, même quand elles vont à l'école, les filles qui sont indisposées s’assoient au fond de la classe car elles ont peur d’émettre une odeur ou craignent une fuite sur leurs vêtements, comme le révèle le site du Menstrual Hygiène Day (Journée internationale de l’hygiène menstruelle).