Page 8 - InSecret - Lifestyle & Trends - N°0028 - 16 octobre 2020
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marocain. Tous ces facteurs
ont contribué au fait que je
m’attache davantage au chant
populaire marocain et à l’Aïta.
Quelle histoire se cache
derrière la création du groupe
« Hbab El Ghiwane » ?
L’idée m’est venue quand
j’étais en Master, à la Faculté
des Sciences de Rabat. J’avais
constitué cette troupe qui
travaillait sur le répertoire
de « Nass El Ghiwane », ce
fameux groupe représente
pour moi une école artistique
qui m’a appris énormément
de choses dans ma carrière.
A noter que dans ce style, on retrouve Lgnaoui,
Aissaoua, Lhassani, la chanson amazighe… J’étais fier
qu’Omar Sayed, l’un des membres fondateurs du
groupe musical légendaire, m’ait confié la mission
d’assurer la relève de l’école Ghiouania et même de
l’Aïta qui a été représentée par Larbi Batma. Jusqu’à
aujourd’hui, j’organise toujours des soirées spéciales
« Ghiouan » avec mon orchestre.
Vous avez bifurqué de la physique nucléaire
vers le chant de l’Aïta, comment avez-vous
vécu ce changement ? Et votre entourage ?
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