

Combien de fois dit-on oui alors que tout en nous hurle non ? Refuser une invitation, décliner une charge supplémentaire, poser un cadre clair… Ces petits refus du quotidien sont souvent avalés dans une peur bien ancrée : celle de décevoir, d’être mal perçue, ou pire encore, d’être rejetée.
Mais à force de toujours consentir, on s’oublie. Le « non » n’est pas un mur. C’est une protection, une frontière qui délimite ce que l’on accepte et ce que l’on refuse. C’est aussi un outil de clarté, un moyen de se positionner dans le respect de ses valeurs et de son énergie.
Apprendre à dire non, c’est donc s’affirmer. Cela ne demande ni justification longue, ni agressivité. Un refus peut être doux, mais ferme. Et surtout, il est libérateur. Car plus on s’autorise à dire non, plus on ouvre la porte à des « oui » sincères, choisis, alignés avec soi-même.
Profitant de son passage à Casablanca, la chanteuse...