

Dans un monde où la surconsommation cosmétique a longtemps dicté nos gestes devant le miroir, une nouvelle philosophie de soin émerge : le skinimalisme. Contraction de skin (peau) et de minimalisme, ce courant venu de Corée prône une approche plus simple, plus respectueuse et plus authentique de la beauté. Moins de produits, mais mieux choisis. Moins de gestes, mais plus d’attention.
Fini les routines à dix étapes, les étagères saturées de flacons, et la course aux dernières tendances. Le skinimalisme encourage à revenir à l’essentiel : une routine adaptée, quelques actifs ciblés, et surtout, l’écoute de sa peau. Ce n’est plus elle qui doit s’adapter aux standards, mais l’inverse. Résultat ? Un teint plus sain, plus lumineux, et souvent, plus serein.
Le phénomène va bien au-delà d’un effet de mode. Il s’inscrit dans une volonté croissante de consommer de manière plus responsable. Réduction des déchets, choix de formulations plus douces, refus du gaspillage… Le skinimalisme séduit les femmes qui veulent prendre soin d’elles sans surcharger leur peau ni leur esprit.
Adopter le skinimalisme, c’est aussi changer son regard sur la beauté. Une peau naturellement imparfaite, légèrement rosée ou subtilement brillante n’est plus un défaut à corriger, mais une expression vivante de soi. Le maquillage devient accessoire, et non masque. Le soin devient rituel, et non injonction.
Pour commencer, rien de plus simple : on allège sa routine en gardant trois à quatre essentiels maximum – nettoyant doux, hydratant, protection solaire, et un soin spécifique si besoin. On évite les surcouches inutiles, et on privilégie la qualité à la quantité. L’objectif n’est plus la perfection, mais l’équilibre.
En pleine ère du glow et de la surreprésentation filtrée des peaux « idéales », cette tendance rappelle une chose précieuse : notre peau respire mieux quand on la laisse vivre. Et parfois, c’est dans la simplicité que réside la véritable beauté.
Profitant de son passage à Casablanca, la chanteuse...