Jacques Dessange, le (dé)coiffeur des stars, a tiré sa révérence…

Par Publié Lundi 13 Janvier 2020 - 15:32

PEOPLE

Le monde de la coiffure est en deuil. L’un des noms les plus célèbres du métier vient de quitter ce monde. A 94 ans, Jacques Dessange s’est éteint paisiblement dans sa propriété de Sologne. Coiffeur, businessman, artiste…ce grand monsieur était un véritable touche à tout. Fondateur du célèbre groupe international éponyme « Jacques Dessange », qui compte aujourd'hui plus de 1 700 salons dans 43 pays, il a su créer un véritable empire grâce à son talent hors-pair. Chouchou des stars, c’est lui-même qui avait  inventé le fameux concept du « coiffé-décoiffé ». Pourtant, ses débuts n’ont guère été glorieux. Fin des années 40, à Paris, il galère pour trouver un patron conciliant face à son manque de technicité. Il finit par trouver sa chance chez Louis Gervais. Hubert devient Jacques et profite de la mode des chevelures floues. En 1954, il ouvre son premier salon à proximité des Champs-Élysées. Grâce à sa créativité et son charisme, le succès sera rapidement au rendez-vous. Notamment auprès des célébrités comme Brigitte Bardot, Sylvie Vartan, Sheila, ou encore Jeanne Moreau. Si bien qu’il ouvrira son premier salon à l’étranger, en Tunisie. Très présent dans la vie mondaine, il sera sollicité pour tous les événements prestigieux. Viendra ensuite la consécration : Jacques devient le coiffeur officiel du festival de Cannes. Les vedettes internationales, à l’instar d’Ava Gardner, Marlene Dietrich ou Liz Taylor ne jurent que par lui. Sa marque est lancée en 1966 et les franchises ne tarderont pas à suivre. Sans compter tous les dérivés : produits phytosanitaires, perruques, écoles de formation en coiffure…l’empire est en marche. En 2004, il passe la main à son fils cadet Benjamin tout en gardant des parts dans l’entreprise. Mais les choses se passent mal entre eux. Jacques publiera même un livre en 2011, « Le complot » où il attaque son fils. Heureusement, pour pallier à ses soucis familiaux, il a trouvé refuge dans la peinture, son autre passion. Une forme de thérapie qui l’aura accompagné jusqu’à la fin de sa vie…