Je suis tatoué (e), je suis hors norme ?

Par Fikri Majda Publié Vendredi 29 Mai 2020 - 13:23

Sassies

Marginaux, dépressifs, psychologiquement instables, délinquants, rebelles, bad boys, filles faciles ou encore hors la loi... autant d’expressions véhiculées au sujet des personnes tatouées.

Et si on arrêtais enfin de les pointer du doigt ?

Non, le tatouage n’est pas une mutilation ! C’est un art, un signe de liberté d’expression, une mode qui ne s’affranchit pas encore de certains clichés dans un pays où il était une véritable culture traditionnelle.

Connaissez-vous son histoire ?

Étymologiquement le mot vient du tahitien tatu, qui signifie marquer, dessiner ou frapper et dérive de l’expression « Ta-atouas, le mot est alors francisé en «tatouage» à la fin des années 1700.

N’oublions pas que c’est une pratique universelle et ancestrale. À l'origine, le tatouage était un signe d'appartenance à un peuple et notez bien qu’il remonte à l’époque de nos ancêtres.

On a tous eu l’occasion de voir des marques vertes ou noir sur le front ou le menton de nos grands-mères. A leur époque où la sorcellerie était très redoutée, le tatouage était une protection contre le mauvais sort mais également distinguait les différentes tribus.

Et pourquoi pas maintenant ? On fait partie pourtant partie d’une génération ouverte et libre, alors arrêtons de mettre les gens dans des cases !

Je suis tatoué(e) et alors ?